Bunia, situé dans le district de l'Ituri dans l'est de la République démocratique du Congo, a été un centre pour les affrontements multi-dimensionnels et inter-ethniques qui ravagent la région depuis 1999. Un pic de violence a été franchi en mai 2003, lorsque, après le retrait des troupes ougandaises, une confrontation entre les deux partis représentant les principales tribus ethniques a entraîné la mort et le déplacement de milliers de civils.
L’Autorité palestinienne s’est profondément affaiblie lors de la deuxième intifâda, qui a débuté en septembre 2000. La politique de destruction des structures par l’armée israélienne, le bouclage des Territoires et la construction du mur empêchent l’Autorité de soutenir efficacement la population. C’est pourquoi les ONG palestiniennes ont actuellement un rôle si important à jouer. Affectées par les conditions difficiles, elles ont adopté de nouvelles stratégies.
Les mesures de contrôle visant à limiter la propagation d'une épidémie de choléra sur l'île de Pohnpei (Micronésie) comprenaient la vaccination de masse avec une dose unique du vaccin anticholérique oral vivant atténué CVD 103-HgR en tant que mesure complémentaire possible. L'épidémie a fourni une occasion unique pour évaluer la facilité d'utilisation et l'efficacité de ce vaccin. Dans les conditions du terrain de Pohnpei, l'efficacité brute du vaccin a été estimée à 79,2% (95% CI: 71.9–84.6%) dans la population cible.
Dans cet article, Jean-Marc Biquet discute de l’utilisation de l’humanitaire en tant que justificatif d’intervention militaire. Il souligne l’incompatibilité des mandats entre humanitaires et militaires, ainsi que l'impossibilité pour l’aide humanitaire de distinguer entre les "bonnes" et "mauvaises" victimes.
Dans le cadre de la préparation de la guerre en Irak, un « volet humanitiare » est organisé par le gouvernement américain et les militaires. Dans cet article, Jean-Marc Biquet exprime son inquiétude de voir les militaires suivre à nouveau les humanitaires dans le cadre d’une intervention armée. Selon lui, l’action humanitaire ne doit pas avoir d’« agenda caché », mais elle doit rester une démarche en soi ayant pour seul objectif d’alléger les souffrances des populations.
La deuxième intifâda a ceci de particulier que tous les débats paraissent se concentrer sur les rapports entre l’Autorité nationale palestinienne (ANP) et les autorités israéliennes. La communauté internationale se focalise sur les attentats suicide commis sur le territoire israélien et la réponse fortement militarisée qu’apportent les Israéliens à ces attentats. La grande absente du débat médiatique est la population palestinienne : les médias ne mettent en avant que des groupes politiques tels que le Hamâs, le Jihâd islamique, les Brigades al-Aqsâ ou le Fath.
Dans cet article, Jean-Marc Biquet rappelle la définition, le rôle et la place de l’action humanitaire. Il souligne les risques actuels de détournement et d’instrumentalisation politique qui pèsent sur l’humanitaire. Tout en rappelant l’importance de la maîtrise technique des opérations de secours aux victimes, il souligne le fait que l’humanitaire ne se résume pas à la technique.